• UNE VIEILLE DAME

     

     

    UNE VIEILLE DAME 

    Une très vieille dame marche péniblement
    Sur un trottoir humide, traînant une valise
    Au contenu si lourd qu’elle marque souvent
    Des arrêts sans souffler, craignant que l’on ne dise

    Sa vie tient à un fil, et quel que soit le temps 
    Passé sur son parcours, elle semble fragile
    Et son regard craintif aborde les passants
    Les presse vainement de questions inutiles

    Où se dirige t’elle, seule dans le néant
    Des êtres égarés, dans la jungle morbide 
    Des hommes et des femmes, tels des robots vivants
    Prisonniers volontaires de ce monde stupide

    Quels sont les souvenirs qu’elle garde avec soin ?
    Lettres de ses amants ou amours en rupture,
    Des instants de bonheur, une vie de chagrin
    Des photos de famille, celles que l’on capture.

    Où court-elle apeurée, tremblante et en sueur ?
    L’ombre d’éternité très calmement s’attarde
    A voir la vieille dame chercher une lueur
    De vie et de recours : elle fuit la camarde

    La vieille dame glisse et tombe inanimée,
    Sans dire un au revoir, la mort l’a emportée.

    Paroles Marie-Noëlle RINAUDO
     

    Musique  Alain VIGREUX 

     

    Chanson déposée à la SACEM 

     


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  • LE HAMAC

     

     

     

     

    LE HAMAC

     Tu entends soudain le silence   

    Le chant des cigales s’est tu

    Sur ton hamac tu te balances

    Et sous un voile ton corps nu

     

    L’arrosage automatique

    Te rafraîchit de gouttes d’eau

    Dans ce paysage idyllique

    La nuit se pose sur ta peau

     

    Là sous les étoiles

    Loin de notre nid

    Il suffit d’un voile

    Pour abri.

     

    Le vent te frôle

    Tu frissonnes

    Tu t’abandonnes

    Sous le voile

    D’un air frivole

    Je m’approche

    Je te décroche

    Te dévoile

     

    Là sous les étoiles

    Cette douce nuit

    Nous prend dans sa toile

    Pour abri

     

    Nous rompons soudain le silence

    Par  nos caresses nos baisers

    Entremêlés nos corps balancent

    Se consumant sans s’apaiser

     

    L’arrosage automatique

    Nous  rafraîchit de gouttes d’eau

    Dans ce paysage idyllique

    Nous nous grisons de petits mots

     

    Là sous les étoiles

    Loin de notre nid

    Il suffit d’un voile

    Pour abri

     

    Amour tactile

    Douce fièvre

    Tu es orfèvre

    M’ensorcelles

    Désir fébrile

    Tu m’emportes

    Me transportes

    Sur tes ailes

     

    Là sous les étoiles

    Cette douce nuit

    Nous prend dans sa toile

    Pour abri

     

    Là sous les étoiles

    Cette douce nuit

    Nous prend dans sa toile

    Pour abri

     

    Ce sont les étoiles

    Notre ciel de lit

    Plus besoin de voile

    Pour abri

    Ce sont les étoiles

    Notre ciel de lit

    Plus besoin de voile

    Pour abri.

     Paroles   Marie-Noëlle PICHARDIE alias MARINO L

    Musique  Lucien NEBOIT     

    Chanson extraite du CD : Marino... Ailes Déployées

    Enregistré à la SACEM    

     

     


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  • MON MARI, MON AMANT, MON AMI

     

     

    MON MARI, MON AMANT, MON AMI

     

    De l’ami à l’amant

    De l’amant au mari

    Du mari à l’ami

    Je vais de l’un à l’autre

     

    Quand l’amant me délaisse

    Je retrouve l’ami

    Dans son petit deux-pièces

     

    Si l’ami m’abandonne

    À côté du mari

    Je ris et je fredonne

     

    Mon mari s’évapore

    Voici que mon amant

    Me joue du coeur à corps

     

    De l’ami à l’amant

    De l’amant au mari

    Du mari à l’ami

    Je vais de porte en porte

     

    De l’ami à l’amant

    De l’amant au mari

    Du mari à l’ami

    Je vais de l’un à l’autre



    Quand l’amant m’indiffère
    Je visite l’ami
    Et son sourire offert

    Si l’ami me remballe

    Tout près de mon mari

    Je redeviens cigale

     

    Mon mari en voyage

    Je poursuis mon amant

    Dessous mon ciel de rage

     

    De l’ami à l’amant

    De l’amant au mari

    Du mari à l’ami

    Je vais de porte en porte

     

    musique   Laurent PIGEAULT

    paroles   Bernard PICHARDIE

    Chanson déposée à la SACEM

     

     


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  • PRES DE L'ONDE

     

    PRÈS DE L’ONDE 

     

     

    Le murmure de l'eau

    Sur ton corps de sirène

    Ton ombre sous les flots

    Tremblant d’émoi

     

    Mes vibrantes envies

    À ton décor m’enchaînent

    Mon regard me trahit

    Mon cœur flamboie

     

    Des senteurs de muscat

    S’écoulent dans mes veines

    Et tes tendres appâts

    En moi se noient

      

    Dans un bonheur extrême 

    Se posant comme un drap

    Tu me souffles déjà

    Je t’aime

     

    Le murmure du vent

    Sur ton corps de rebelle

    Tu frissonnes en rêvant

    Devant l’aurore

      

    Bravant tous les tabous

    Sur nos désirs pastels

    À fleur de peau s’échouent

    Nos cœurs à corps

     

    Dans un bonheur suprême

    Se posant sur nos joies

    Tu me souffles tout bas

    Je t’aime

     

    Nos vies se fondent

    Et se répondent

    Près de l’onde

     

    Paroles  Marie-Noëlle RINAUDOBernard PICHARDIE

    Musique  Michel VERON alias MINOREV

    Chanson déclarée à la SACEM, 

    CD  Marino...Ailes Déployées

     

     

     


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