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COMÉDIEN OUBLIÉ
Je sens comme un fardeau
Le long de mes nuits blanches
Et je fais le gros dos
Ma vie est bien figée
Dans l’attente intacte
De la fin de l’entracte
Je suis comédien oublié
J’écoute passer les pantins
Dans le quartier
La comédie a des ratés
J’ai même plus un strapontin
Où me poser
Sous les clameurs c’était l’orgie
Je me sentais pousser des ailes
Dans les soirées
La comédie est bien finie
Il s’est vidé le carrousel
De mes idées
Comédien oublié
En attendant la fin
Je regarde le matin
Enrobé de ma haine
À travers les persiennes
Je suis comédien oublié
Dans le théâtre de mon lit
Je suis flétri
La comédie a des ratés
Tout le long de mes insomnies
De mon ennui
En moi ce n’est pas du ciné
Je vais partir sans Dulcinée
Et sans ami
La comédie est bien finie
Tous mes rappels se sont fanés
Je vais crever
Comédien oublié
En attendant la fin
Je regarde le matin
Enrobé de ma haine
À travers les persiennes
Mes planches sont brûlées
Alors je fais la planche
Avant de me noyer
Ma vie passe à côté
Et sans laisser de trace
Se termine en impasse
Sous les clameurs c’était l’orgie
Je me sentais pousser des ailes
Dans les soirées
La comédie est bien finie
Il s’est vidé le carrousel
De mes idées
Comédien oublié
En attendant la fin
Je regarde le matin
Enrobé de ma haine
À travers les persiennes
Comédien oublié
En attendant la fin
Je regarde le matin
Enrobé de ma haine
À travers les persiennes
Comédien oublié
musique Claude ARGELES
paroles Bernard PICHARDIE
chanson déclarée à la SACEM
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Le silence de la nuit
Réveille mes peurs d’enfant
Pas feutrés et vent maudit
Sous la couette je t’attends
Le tic tac de la pendule
Égrène le temps qui passe
Au dehors des branches hurlent
Mes vieux fantômes me glacent
Film d’horreur
Cinéma
N’aie pas peur
Rendors toi
Le silence est obsédant
Il vous impose sa loi
Si la parole est d’argent
Je me parle à haute voix
Je déclame et monologue
Jeu de scène en vers ou prose
En l’absence de dialogue
Ce silence est virtuose
Écran noir
Brouhaha
Je vais boire
Un déca
La télé en fond sonore
J’entends ton éclat de rire
Enfin se pointe l’aurore
Tu es rentré je respire
Écran blanc
La fiesta
J’me détends
Dans tes bras
Écran blanc
La fiesta
J’me détends
Dans tes bras
Paroles : Marie-Noëlle PICHARDIE
Musique : Michel VERON alias MINOREV
Chanson déclarée à la SACEM
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AILLEURS
Je traîne dans les rues
Sans trop savoir que faire
Les poches et les mains nues
Je quitte mon boulot
Du travail j’en veux plus
Tout ceci m’indiffère
Le bureau connais plus
Ce ne sont que lambeaux
Dans ces pays lointains
Où la vie est un rêve
Suffit de prendre un train
Et partir pour ailleurs
De mes nuits d’ aujourd’hui
Je veux faire une trêve
Car trop grand est l’ennui
J’en ai marre des râleurs
Je traîne dans les rues
Sans trop savoir que faire
Les poches et les mains nues
Faut trouver le repos
Dis-moi comment fais-tu
Pour supporter la rage
Pouvoir être têtu
Au point de résister
À l’envie de partir
De quitter ces orages
Qui ne font qu’envahir
Et pourrir nos cités
Je traîne dans les rues
Avec mon vague à l’âme
Je ne sais où se ruent
Tous ces gens qui se pressent
J’imagine la houle
Que le bonheur réclame
La chaleur de la foule
Je ressens leur tristesse
J’irai vers mon ailleurs
Mes rêves de voyages
Pour vaincre ma torpeur
Et sortir de ma cage
Je traîne dans les rues
Je traîne dans les rues
Je traîne dans les rues
Musique Jean-Marie DJIBEDJIAN
Paroles Marie-Noëlle PICHARDIE Alias MARINO L
Chanson déclarée à la SACEM
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